Ce type de shoot peut stresser certains photographes car en cas de manque de connaissances techniques, on peut revenir chez nous avec une panoplie de photos floues ou mal exposées !
Mais avec un peu de préparation, d’essais, de ratés et une bonne connaissance de notre matériel, c’est là que l’on peut dépasser ses attentes. 🔥

La base pour réussir un cliché de nuit, c’est de respecter le triangle d’exposition (Vitesse, Ouverture, Sensibilité) :

✔ Vitesse d’obturation : Connaître son objectif pour appliquer une vitesse d’obturation assez rapide pour ne pas avoir de flou de bougé, et assez lente pour capter un maximum de lumière.

✔ Ouverture focale : En général, de nuit, l’ouverture sera réglée sur la valeur la plus faible (ex : f/2.8) afin d’apporter un maximum de lumière au sein de l’objectif. (pour le cas de la photo de nuit)

✔ Sensibilité (ISO) : C’est le dernier réglage à faire, grâce à la lumière que nous apporte un bon réglage de vitesse et d’ouverture, le paramétrage des ISO se fait naturellement pour compenser la lumière manquante. (Mais il faut amener la valeur d’ISO au minimum, sinon on créé du grain sur l’image, qui n’est pas aussi beau que le grain de l’argentique évidemment)

Chose importante à savoir, on peut connaître les performances de son boîtier selon l’ISO appliquée grâce à des graphs parfois disponible sur LesNumériques.
Je sais qu’avec un Canon 5D MarkIV, ma dynamic range dégringole au dessus de 3200 ISO (ISO déjà élevé pour la photo de nuit). 🌙

Tant que ces 3 éléments seront réglés de la bonne manière, la photo en basse lumière n’aura plus aucun secret pour vous 🚀

(Photo réalisée sur un chantier ferroviaire opérant de nuit pour la SNCF)

Objectif : Canon 50mm f/1.8
Réglages : 1/125sec – f/1.8 – ISO 1600

J’espère que cette explication vous en aura appris sur la photographie en basse lumière 🚀